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La valorisation des coproduits de la pisciculture à l’étude dans les Landes

Benjamin Lobet devant l’Agrocampus. Le bâtiment, où sera notamment installée la pépinière d’entreprises, affiche un taux de remplissage de 50 % à quelques semaines de son ouverture. (crédit : L.Fa.)

 

Agrolandes

4 M€ d’investissement.

1 M€
de capital dont 55 % émanent
du département des Landes, à l’origine du projet, et 25 % du GIE.


19 ha
La superficie de la zone d’activités du technopôle.

 

Un technopôle dédié à l’agriculture et à l’agro-industrie s’apprête à ouvrir ses portes, en novembre, dans les Landes. Portée par un groupement d’intérêt public (Gip) dans lequel se trouvent les partenaires publics et un groupement d’intérêt économique (GIE) constitué de 33 entreprises du territoire, la structure, baptisée Agrolandes, a pour mission de faire émerger de nouvelles filières. L’agriculture numérique, les productions nouvelles, la gestion raisonnée de l’eau et la valorisation des coproduits de végétaux et d’animaux sont ses quatre axes de travail.

Une pépinière d’entreprises dans l’Agrocampus, bâtiment de 1 600 m2, est là pour accueillir les start-up qui travaillent dans ces domaines. Le Gip a aussi comme vocation de porter des programmes collectifs de recherche. L’un des premiers à avoir émergé est celui de la valorisation des coproduits issus de la filière landaise de transformation des truites et saumons. Aqualande, Labeyrie Fine Foods et Maïsadour, maison mère de Delmas, principales entreprises engagées dans cette activité, se trouvent dans le GIE.

« Les trois sociétés ont immédiatement fait remonter cette problématique. Nous avons donc créé un groupe de travail et un expert a été sélectionné pour avancer sur le sujet », indique Benjamin Lobet, directeur de projets à Agrolandes, en charge du dossier. L’objectif est de créer une unité de valorisation pour tout ce qui est peau, arêtes, viscères et têtes sur le territoire. « Ces coproduits partent aujourd’hui dans le nord de la France ou en Espagne, poursuit Benjamin Lobet. Nous souhaitons garder la valeur ajoutée dans le département. » Le directeur de projets s’est donné deux ans pour boucler le dossier.

Loïc FABRÈGUES

 

 

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