Stolt compte produire :
800 t de sole en 2015 :
• 500 t en Islande
et
• 300 t en France.
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Cinq jours après leur sortie des bassins de la ferme de Hafnir, les premières soles islandaises de Stolt Sea Farm sont arrivées à Boulogne-sur-Mer fin février. Alors que leurs petites sœurs élevées par le groupe norvégien en France à Anglets (Pyrénées-Atlantiques) pèsent de 300 à 400 g, les soles venues du froid font plus de 400 g. Les plus belles dépassent même parfois 700 g. Par la magie de la géothermie, l’élevage situé au sud-ouest de l’Islande bénéficie de conditions d’élevage optimales. Ici, l’énergie est particulièrement bon marché et si vous combinez des systèmes de pompage et de gestion de l’eau performants avec un contrôle permanent de tous les paramètres d’élevage, le poisson grandit vite et bien. L’aventure islandaise de Stolt a démarré en 2011 avec la création du site aquacole à proximité d’une centrale géothermique et d’une usine de séchage de poisson dans la péninsule de Reykjanes. En 2013, les premiers alevins sont venus d’Espagne où se trouve l’écloserie. La ferme islandaise s’est dotée de trois nurseries et les jeunes soles poussent ensuite dans deux unités de grossissement. « Hafnir nous permet d’obtenir plus facilement des soles de grandes tailles et de manière plus stable. C’est important, car pour obtenir des soles de 500 à 600 g, il faut environ 2 ans », souligne Manuela Gomez, directrice export de Stolt Sea Farm. Bonne transformatrice, la Solea senegalensis consomme 1,1 kg d’aliment spécifique à l’espèce pour prendre un kilo. La logistique en A pour E implique de vendre le poisson pendant qu’il voyage mais l’entreprise étudie aussi la possibilité d’exporter par avion. Option facilitée par la situation de la ferme, qui se trouve à quelques kilomètres de l’aéroport international de Keflavik. Stolt Sea Farm a profité de la commercialisation des soles islandaises pour annoncer la certification Friend of the Sea sur l’ensemble de la production de sole du groupe.
Bruno VAUDOUR
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