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La Sablaise croit en l’avenir

La conserverie La Sablaise pousse les murs pour accompagner sa croissance. Elle prend pied à l’Île-d’Yeu par une prise de participation dans la conserverie Hennequin.

La Sablaise est la seule conserverie française à faire des marinades d’anchois du golfe de Gascogne. (Crédit : L.F.°

La conserverie d’Olonne-sur-Mer a bâti un plan de développement à plusieurs étages. L’objectif est de tripler la production avec un nouvel outil opérationnel à l’automne 2019. L’investissement, d’environ 2 millions d’euros, prévoit de doubler la surface de production actuelle, d’optimiser l’existant et d’augmenter les capacités de froid. « L’activité conserves a suffisamment d’espace, en revanche, nous sommes trop à l’étroit sur la partie frais, qui connaît un fort développement depuis trois ans. Les marinades de maquereau, sardine, anchois et nos sauces s’inscrivent dans une démarche de production locale de qualité que nous voulons porter au niveau national », explique Marie Bévillon, Pdg de La Sablaise. L’entreprise vendéenne dispose du foncier pour s’agrandir et elle va également créer sur place un magasin de vente aux particuliers.

La Sablaise réalise 45 % de ses ventes en GMS, entre 20 et 30 % dans les circuits spécialisés bio, le solde en marques de distributeurs bio. « Cela fait dix ans déjà que nous sommes présents sur le marché du bio », signale la chef d’entreprise, et elle ne le regrette pas. Outre les conserves et les produits frais, la gamme comprend des soupes et des tartinables de la mer.

Une nouvelle étape est franchie par la prise de participation minoritaire au capital de la conserverie Hennequin, qui pratique également de la fumaison sur l’île d’Yeu. « Nos productions et nos marchés sont complémentaires. C’est aussi une histoire d’hommes : Bernard Hennequin et moi-même partageons les mêmes valeurs de la pêche et des produits qui font partie du patrimoine de l’île », souligne Marie Bévillon. Dans les deux ans, La Sablaise détiendra la majorité du capital. Pas question de délocaliser une entreprise qui emploie une dizaine de salariés à l’Île-d’Yeu pour un chiffre d’affaires d’1,7 million d’euros. Au contraire, Marie Bévillon veut faire rayonner les fabrications ogiennes dans l’Hexagone.

B.V.

 

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