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La Marée malouine mise sur les marchés d’Angers

La poissonnerie La Marée malouine vise les particuliers, avec un atelier de préparation proche du centre d’Angers, et de nombreux marchés à Angers et aux alentours. (Crédit : DR)

 

95 %
des achats effectués à la criée de Lorient.

12
employés, 14 avec les patrons Maude et Fabrice Renou, et jusqu’à 22 les week-ends, pour les marchés.


 

L’enseigne La Marée malouine a repris la poissonnerie Zamiar bien implantée dans la capitale de l’Anjou et sa région. Rachetée il y a deux ans par deux de ses salariés, la poissonnerie Zamiar opère désormais sous le nom de La Marée malouine à Angers et dans sa région. « Nous nous sommes installés sur le Min d’Angers à Saint-Serge », explique Fabrice Renou, associé avec sa femme, Maude. Une douzaine de personnes sont employées dans l’atelier proche du centre d’Angers. « Nous y assurons la transformation du poisson de A à Z et projetons l’ouverture d’un point de vente sur ce site, où nous avons prévu des surfaces vitrées pour montrer le travail du poisson. » L’entreprise a investi 157 000 euros dans cet outil et a renouvelé sa flotte de véhicules.

Le nom de La Marée malouine vient d’un coup de cœur des patrons pour Saint-Malo. Mais c’est à Lorient que le mareyeur-poissonnier se rend pour s’approvisionner : « 95 % de nos achats viennent de la criée de Lorient où nous bénéficions d’une grande diversité d’espèces. » Le complément vient d’autres sites, comme Les Sables-d’Olonne.

La société est spécialisée dans la revente au détail aux particuliers. Ce marché est exigeant, mais assure une marge plus importante que celle de la restauration ou des grossistes. « La Marée malouine est présente sur tous les marchés d’Angers, ainsi qu’aux alentours à Gennes, Brissac, Le Lion-d’Angers… »

Les achats à Lorient permettent de proposer des étals variés, avec des espèces comme la raie, le cabillaud, le sabre... La société peut s’appuyer sur le savoir-faire de son équipe dans la découpe et le filetage des poissons. « La clientèle est assez facile à satisfaire, mais sur certains produits, comme les céphalopodes, il faut faire de la pédagogie. Les clients ont bien souvent de mauvais souvenirs d’encornets surgelés… » Lors des week-ends, l’équipe de quatorze permanents monte jusqu’à 22 avec le personnel en extra.