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La Maison Nordique passe au B to C

(Crédit photo : G.J.)

 

La Maison Nordique

Chiffre d’affaires :
28 M€

Entre 3 et 4 t
de saumon traitées chaque semaine

à la boutique.

 

Joël Robuchon, Guy Savoy, Michel Roth et bien d’autres chefs de renom trônent dans la vitrine de la boutique étendard de la Maison Nordique, rue du Faubourg-Saint-Honoré, à Paris. L’entreprise, spécialiste en produits de la mer haut de gamme, s’est bâti une forte notoriété auprès des chefs et fournit de nombreux restaurants et hôtels de luxe, en France comme à l’étranger. Un savoir-faire et des produits que l’entreprise a décidé de partager avec le grand public.

Après trois ans de travaux, la Maison Nordique a ouvert une boutique de traiteur à Paris, en décembre 2016, avant de l’agrandir six mois plus tard pour y intégrer un restaurant.

« Nous sommes très peu connus du grand public, explique Kamel Guendouzi, directeur de la boutique et des exploitations. Les consommateurs dégustent nos produits dans des grands restaurants ou palaces sans forcément connaître la marque. Le magasin et le restaurant permettent d’avoir un lien direct avec notre clientèle. »

Et la Maison Nordique a su s’adapter aux nouvelles tendances de consommation.
La partie traiteur propose une large gamme de salades de la mer à emporter, des sandwichs ou encore des feuilletés pour un repas sur le pouce. Des plats élaborés sur place, par les trois cuisiniers qui reçoivent la matière première à l’état brut. Le magasin propose également des produits issus de la cuisine japonaise, via la marque Kyoto Gourmet, filiale de la Maison Nordique.

Pour marquer ce nouveau positionnement, la Maison Nordique a également lancé un site de vente en ligne en début d’année. Une cinquantaine de produits à la marque de l’établissement sont disponibles. « Le passage au e-commerce est une transition indispensable pour toucher un maximum de particuliers, assure Kamel Guendouzi. Nous voulons aussi nous développer en France et à l’étranger, mais la priorité reste de stabiliser ce magasin. Il ne faut pas se précipiter. »

Guillaume JORIS

 

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