La France manque de truite
Pour la première fois en 2018, la balance commerciale française de la truite est déficitaire en valeur avec des importations supérieures aux exportations : 46,1 millions d’euros contre 32,9 millions. À l’inverse, les tonnages exportés (7 953 tonnes) dépassent ceux importés (7 344 tonnes). « À l’export, les volumes portent essentiellement sur le marché du repeuplement avec de la truite vivante, plus faiblement valorisée, en dessous de 3 euros/kg », explique FranceAgriMer. Tandis que les importations françaises concernent d’abord de la truite fraîche entière apte à la découpe et donc plus chère. Elles ont aussi progressé de 23 % en volumes l’an dernier, portées par l’origine espagnole (+ 48 %). Laquelle pèse « désormais 90 % des importations de truite fraîche », souligne FranceAgriMer. La tendance est similaire en truite congelée (+ 25 % en volumes), liée à la percée de l’Espagne. Reste la truite fumée dont les importations ont grimpé de 160 % l’an dernier avec plus de 1 000 tonnes venues de Pologne.
Retrouvez notre dossier complet : Truite : un poisson très européen
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