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La criée au rythme des apports de seiche

Pour la capture des seiches dans le bassin d’Arcachon, Christophe Castaing se sert de trémails mais utilise aussi des casiers. (Crédit photo : L. FA.)

 

87 t
de seiches du bassin ont été vendues en 2016 à la criée d’Arcachon pour
un chiffre d’affaires
de 379 000 €.

 

L’affaire est réglée comme du papier à musique : du lundi au vendredi, à 15 heures, la criée d’Arcachon ouvre ses portes aux ventes de seiches du bassin, les Sepia officinalis. L’activité a démarré avec l’ouverture de la pêche, fixée cette année au 16 mars, à 8 h 30 précisément, selon l’arrêté préfectoral. Elle devrait se poursuivre jusqu’à la mi-mai. Notez, s’il y a un top départ pour la pêche, il n’y a pas de coup de sifflet final.

Pour la flottille de l’intra-bassin, constituée d’environ 80 embarcations de moins de 7 mètres dont une cinquantaine pratique cette pêche, la ptériode est cruciale. « C’est un bon tiers du chiffre d’affaires de l’année qui se joue sur ces deux mois », indique Christophe Castaing, l’un des pêcheurs à poser trémails et casiers pour capturer l’espèce. Or cette année, le démarrage de la saison a été timide. Alors qu’elle remonte vers le nord, la seiche ne met pas toujours le clignotant à droite pour entrer dans le bassin d’Arcachon. « On en est seulement à 15 tonnes », soulignait Yves Herszfeld, trois semaines après l’ouverture. Le directeur de la criée d’Arcachon espérait alors que le beau temps annoncé pour les jours suivants et les marées à faible coefficient allaient changer la donne. Dans les très bonnes années, près de 250 à 300 tonnes de seiches du bassin peuvent être commercialisées sous la halle à marée arcachonnaise.

Vendues en deux catégories, les petites et les grosses, ces seiches trouvent dans les mareyeurs locaux leurs principaux acheteurs. Leurs marchés pour l’espèce se situent, eux, principalement à l’export. L’Espagne et l’Italie en tête.

Loïc FABRÈGUES


 

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