TY-GWENN, AMBASSADEUR DE PRODUIT EN BRETAGNE

En six mois, la pin-up portant haut la coiffe bigoudène s’affiche de plus en plus souvent dans les hypers et supermarchés de la Bretagne, où les consommateurs attirés par les caramels aux beurres salés et autres friandises se laissent tenter par des rillettes de bulot à l’aioli, une soupe de homard. « Pour chaque type de produit, nous proposons au moins quatre ou cinq références au même prix », insiste Gwenaëlle Abhamon, responsable commerciale au sein du groupe DV. À chaque référence, une couleur acidulée qui déclenche l’acte d’achat. « Nous livrons 235 magasins en direct et les entrepots régionaux d’Intermarché, Casino et Carrefour, mais nous avons encore du potentiel » poursuit la responsable. « Notre objectif est de réaliser près de 1 M€ en 2014 avec la marque Ty-Gwenn » confirme Damien Vergnault, fondateur du groupe DV, acquéreur voilà 4 ans de la Conserverie des saveurs. À titre de comparaison, la Conserverie des Saveurs réalise aujourd’hui 2,4 M€ de chiffres d’affaires, dont 75 % avec des rillettes et soupes de poisson et le groupe DV, distributeur de confiserie, 19M€.

Le titre d’ambassadeur de Produit en Bretagne, dont le logo est reconnu partout en France, ne peut donc qu’aider Ty-Gwenn à entrer dans les rayons et à dynamiser par voie de conséquence la production de la Conserverie des saveurs.

Certifié IFS, son site, basé à Landreau produit chaque année 300 à 400 tonnes de terrines, conserves en bocaux, soupes. En quatre ans, Damien Vergnault a réinvesti plusieurs centaines de milliers d’euros dans outils permettant de garantir la qualité et la stabilité des produits du groupe. Un pari pas toujours facile à concilier lorsque la croissance tient dans la production de multiples petites séries.

Industrialiser la petite série est bien le credo de Damien Vergnault, qui souhaite valoriser les productions locales et leurs fabricants dans des opérations locales ou régionales. Pour y parvenir : il mise sur l’étiquetage et sa personnalisation. Un service qu’il propose aux acteurs de l’agroalimentaire ou à d’autres dès lors que leur conditionnement en bois, en verre ou en métal dispose d’une partie plane. Il est aussi le premier à l’utiliser pour ses différentes productions dont les plus petites ne dépassent pas les 100 kg pour les tartinables ou les 500 litres pour les soupes.

C. ASTRUC

LA CONSERVERIE DES SAVEURS, ROI DES PETITES SÉRIES, un diaporama en 6 images