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Jouer la carte de la modernité

Pénurie de marins, mareyeurs, poissonniers et autres en vue ! Pour attirer et retenir les candidats, le salaire est une chose, mais il faut faire plus et se montrer moderne. « Un bateau neuf, avec le dernier système de propulsion, des conditions de travail sécurisées offertes par un Moonpool, des cabines plus larges, etc. sont facteurs d’attractivité », illustre Antoine Le Garrec, directeur général du groupe éponyme. Chez Mericq, e-learning, e-commerce et bientôt intelligence artificielle mis en pratique attirent la génération Z. Mais Charlotte Abadie, sa jeune dirigeante, souligne « l’importance de permettre aux salariés de concilier vie professionnelle et vie personnelle » et envisage « la création d’une structure d’accueil pour les enfants des salariés ». De quoi, peut-être, attirer aussi plus de femmes dans la filière. Aujourd’hui, elles ne représentent que 10 % des effectifs des élèves du lycée maritime de Sète, dont le directeur Michel Tudesq précise « que dans le BTS pêche et environnement, la parité, avec cinq filles et cinq garçons, est là ». Et Antoine Le Garrec d’ajouter : « À bord, nous accueillons des observateurs pour des marées de 60 à 80 jours. Souvent, ce sont des femmes et cela n’a jamais créé de problème. » Bilan, donner l’image d’une filière ayant un avenir est essentiel pour tous.

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