Innovation en aquaculture rime avec durabilité
Considérée comme une « priorité stratégique » par le ministre Stéphane Travert, l’aquaculture française peut s’appuyer pour son développement sur une filière d’excellence en sélection génétique. « Un tiers des 54 programmes de recherche en Europe est mené par la France. Et 40 % des poissons en prégrossissement en Europe sont « nés » en France », souligne François Allal, spécialiste de la génomique en aquaculture au sein de l’Ifremer. Parmi les priorités : sélectionner les poissons les plus résistants aux pathogènes, afin de supprimer l’usage des antibiotiques ; sélectionner les individus qui profitent le mieux de leur nourriture, afin de réduire les quantités d’aliments à donner s’ils contiennent des huiles et des farines de poissons ; sélectionner les animaux qui s’adaptent le mieux à des régimes à base d’insectes, de microalgues, etc. Il suffit parfois de quatre générations pour obtenir de très bons résultats. En parallèle, toujours dans une logique de limiter l’impact environnemental, au regard de la consommation d’eau et du bilan carbone, l’Inra explore, expérimente et valide les systèmes d’élevage en eaux recirculées ou les systèmes aquaponiques. C’est dans l’aquaponie que Pascal Goumain, président d’AMP, investit en France comme en Afrique, en insistant aussi sur l’importance de la qualité organoleptique des poissons comme des fraises ou autres fruits et légumes.
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