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Informer sans inquiéter, un difficile équilibre à trouver pour l’ostréiculture

 

 

❱ Les mortalités de juvéniles puis d’adultes à partir de 2012 ont fragilisé les ostréiculteurs. Jusqu’à cette année, les cours soutenus leur ont permis de faire face. « Mais cette année, ils ont baissé. Pour inverser la tendance, il faut dynamiser la consommation et les achats. Sinon le risque est réel de voir disparaître des entreprises, indique Florence Bourhis Madec, secrétaire générale du CRC Bretagne nord. Les CRC Bretagne sud et nord ont pris la décision en avril de lancer une campagne de publicité pour amplifier celle du CNC. Le comité publicité n’a d’ailleurs pas retenu le thème proposé jouant sur le caractère identitaire de l’huître de Bretagne, pour privilégier celui où les producteurs échangent sur les meilleurs moments et façons de consommer des huîtres. » Avec 600 000 euros de budget, les spots de 15’ des CRC de Bretagne seront diffusés d’octobre à février, essentiellement en fin de semaine, « plus propice à la consommation d’huîtres », souligne la responsable.

 

Les spots feront écho à la campagne radio lancée en août sur les côtes françaises par le CNC ainsi qu’aux films diffusés dans les avions permettant aux voyageurs de découvrir la vie d’une huître, « de sa naissance à sa consommation ». Inspirés du film « La perle des mers », ils lèvent le voile sur les différentes techniques de production, les terroirs, les savoir-faire et la passion des professionnels, expliquent l’affinage, les contrôles, l’expédition, fournissent des conseils de dégustation et de conservation, etc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si le captage du naissain en mer n’est pas oublié, pas un mot n’est dit sur celui d’écloserie, ni sur le débat portant sur l’étiquetage entre triploïdes et diploïdes. Celui qui fera l’actualité en automne. Dans son allocution au Sénat en juin, Gérard Viaud, président du CNC avait conscience que « les messages véhiculés cet été risquaient d’être critiqués ». Il regrettait que le « climat emprunt d’individualisme rende une réponse collective difficile ». Elle est pourtant la clé de la confiance, souligne le Conseil national de l’alimentation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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