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Regard sur la consommation

(crédit photo : L.F.)

La consommation de saumon des Français en grande distribution repart à la hausse, tirée par le frais, selon l’étude de Kantar Worldpanel pour FranceAgriMer. Si la valorisation atteint des sommets, avec 1 162 millions d’euros, frais, traiteur et surgelé confondus, les volumes sont remontés à 48 000 tonnes en 2018, soit 1 000 tonnes de mieux que l’année précédente. Un signe encourageant, même si l’on reste encore loin du niveau de 2015, qui était de 55 000 tonnes. Dans le détail, « le saumon frais recrute cette année, quand le saumon fumé perd des acheteurs », précisent les auteurs. De même, le taux de pénétration recule pour les présentations en surgelé nature, tartinable et conserve. Faut-il mettre en relation le gain d’acheteurs du saumon frais avec la baisse du prix moyen (de 18,90 euros/kgà 18,30 euros/kg) ? La question se pose. D’autant plus que, si le saumon frais recrute fortement en HMSM (1), sa taille de clientèle se stabilise en EMDP (2). Toujours est-il que les foyers modestes sont à nouveau séduits, même s’ils ne sont pas les plus contributeurs à la croissance, surtout tirée par les ménages aisés et ceux dont les revenus se situent dans la moyenne supérieure. De fait, le saumon frais, comme d’ailleurs le saumon fumé, a un profil plus typé CSP+ en comparaison au surgelé, au tartinable et à la conserve. « Et c’est davantage le cas cette année que l’année dernière », note Kantar Worldpanel. Autre constat : il est encore plus typé senior que l’année précédente. Faut-il y voir un lien avec le niveau de revenu des plus de 50 ans, en moyenne plus élevé ? En tout état de cause, présenté sous forme de tartinable, surgelé ou fumé, le saumon touche une cible plus jeune.

 Anne-Caroline RENARD

(2) Hypers et supermarchés
(2) Enseignes à dominante marque propre (anciennement hard-discount)

 

Retrouvez notre dossier : Saumon d'élevage : tension sur l'offre

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