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GÉRALD VIAUD À LA TÊTE DES CONCHYLICULTEURS

L’homme n’assurera-t-il qu’une transition ?

« Je serai dans la continuité du travail mené par Goulven Brest. » (crédit photo : M.L.L)

Il est trop tôt pour le savoir, mais Gérald Viaud a du pain sur la planche en arrivant en pleine crise des mortalités à la tête du Comité national de la conchyliculture (CNC). Comme il le dit lui-même, son élection « n’est pas celle où le président arrive avec un plan d’actions, une stratégie. Le but est de mener à terme tous les dossiers en cours ».

Son élection fait suite à la démission du Breton Goulven Brest, président depuis 1997, lassé de « prêcher dans le désert et de se battre contre des moulins à vent pour obtenir de faibles résultats ». Ce dernier aurait notamment souhaité que « l’État mette en œuvre une politique forte et efficace de reconquête de la qualité des eaux » et que les scientifiques cessent « de fonctionner en vase clos ». Pour marquer les esprits, sonner l’alerte sur le fait que son « passage au CNC lui donnait l’impression de commander une barque que l’on tente sans cesse de naufrager », il a donc décidé de mettre fin à son mandat un an avant le terme.
Des élections ont eu lieu le 19 juin pour lui trouver un successeur. Gérald Viaud, président du comité régional conchylicole du Poitou-Charentes et vice-président du CNC, était le seul candidat. Il a été élu obtenant 18 voix sur 31 votants.
« Je n’ai pas toujours été d’accord avec Goulven Brest, mais il a transpiré pour arriver à ce niveau de reconnaissance de la profession et je trouve donc que son bilan est largement positif », indique le nouveau président du CNC.

Surmortalités des huîtres, qualité des eaux, programme de sélection collective de l’huître creuse, voilà les thèmes sur lesquels Gérald Viaud va se plonger jusqu’en mars 2014.

M. LARRONDE-LARRETCHE

 

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