Revenir

Furic Solutions : un atelier polyvalent à Saint-Guénolé

Christophe Guibert, responsable du site de production (à gauche) et Guénolé Merveilleux, président d’Océalliance

 

14 M€
le chiffre d’affaires prévisionnel de l’usine Furic Solutions d’ici 2022, soit deux fois plus qu’à son lancement.


 

Passé au second plan derrière Le Guilvinec, le port bigouden de Saint-Guénolé demeure un site d’importance pour Furic (groupe Océalliance) qui vient d’y lancer une nouvelle unité de cuisson, de conditionnement et de surgélation. Venant en complément d’un premier atelier spécialisé dans la préparation et le filetage de sardines, cet outil polyvalent s’étend dans un bâtiment de 2 800 m2 autrefois occupé par le groupe Frial pour du poisson d’import surgelé. « Avec un investissement initial de 2 millions d’euros, nous avons décidé de relancer l’activité en misant avant tout sur du poisson pêché localement », avance Guénolé Merveilleux, président d’Océalliance.

Recruté en début d’année, Christophe Guibert, 45 ans, a pris la direction du site qui emploie actuellement une quinzaine de salariés et doit encore monter en puissance. La cuisson de crustacés (langoustines, pinces de crabes, crevettes…) et de coquillages (bulots, bigorneaux) a démarré au printemps pour une capacité annuelle d’environ 500 tonnes. Parallèlement, des lignes de portionnage et de mise en barquettes ont été installées. « Nous proposons des conditionnements sous atmosphère modifiée, sous-vide mais aussi en skin », résume Guénolé Merveilleux, qui cible les grossistes et la restauration hors domicile, mais aussi le libre-service en GMS, « un segment de marché particulièrement porteur avec une croissance annuelle de 5 à 10 % ».

Le dernier étage de la fusée, c’est un tunnel de surgélation IQF fonctionnant à l’azote, dont l’entrée en exploitation intervient cet été. « Notre ambition est de valoriser dans la durée la pêche bretonne, explique Christophe Guibert. À travers cet équipement qui préserve au maximum les qualités organoleptiques des produits, nous pourrons traiter des espèces emblématiques comme la sardine, la lotte, le merlu ou encore le lieu jaune. »

Bertrand TARDIVEAU

 

Articles associés :

Voir plus d'articles liés