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FB Coquillages ouvre un atelier à Boulogne

Fabrice Bréfort purifie, conditionne et commercialise toute la production de la marque déposée « Moules de bouchot du mont Saint-Frieux » (Crédit photo : B.L.)

 

12 heures
au lieu de 24.
Fabrice Bréfort a montré
aux services vétérinaires
que l’on peut réduire
la durée du bain
de purification,
sans nuire à la qualité
des moules.

5, 10 ou 15 kg,
la capacité des sacs
de moules
commercialisées
par FB Coquillages.

 

 

En septembre, Fabrice Bréfort, mytiliculteur sur la côte d’Opale, installe le centre de conditionnement de sa station de purification de coquillages, dans 450 m² de locaux à Capécure, quartier économique de Boulogne-sur-Mer. « Ma surface de conditionnement est multipliée par quatre, se réjouit le patron de FB Coquillages, fier de sa nouvelle ligne de conditionnement. Je peux livrer les GMS en barquettes de 1, 2, 2,5, 4 ou 5 kg à poids fixe. Ma production quotidienne, de 4,5 tonnes, va doubler dans les deux ans. » L’entreprise, qui salarie quatre personnes, livre les GMS, les grossistes, mais aussi les détaillants et les poissonniers ambulants, dans toute la France.

Pêcheur à pied, Fabrice Bréfort est devenu mytiliculteur en 2006 en reprenant la concession de sept hectares exploitée par la famille Dupont à Wimereux. « Avec Hugues Seillier, qui exploite 3,5 hectares à Ambleteuse, nous possédons sans doute les deux dernières concessions de moules à plat en France, explique-t-il. Mais, depuis trois ans, nous sommes victimes d’une forte mortalité et je cherche une autre concession. J’ai aussi une licence du Comité régional des pêches maritimes pour pêcher la coque en baie de Somme. C’est une petite activité complémentaire que je pratique en octobre ou novembre. Elle est dédiée à l’export vers l’Espagne. »

Le reste de sa production a trois origines : « je purifie, conditionne et commercialise toutes les moules de bouchot du mont Saint-Frieux, de Stéphane Dewitte à Dannes, soit 150 à 200 tonnes par an ; ainsi qu’une centaine de tonnes de moules de filière de Dunkerque. Mais j’importe également, de mi-octobre à mi-mars, des moules d’élevage du comté de Kerry, en Irlande. »

Benoît LOBEZ

 

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