Espersen France, tête de pont à Boulogne

5 millions d’euros,
le chiffre d’affaires d’Espersen France en 2016.

6 attendus en 2017.

100 % du groupe Espersen appartient
à la Fondation Espersen
revendiquant un modèle
vertueux de répartition
des bénéfices.

Il y a tout juste cinq ans, à Boulogne, la société Albaka Seafood créée par Bertrand Picard est devenue Espersen France. Le groupe danois Espersen, fondé en 1937, souhaitait se rapprocher du marché français et du Benelux. Le premier producteur européen de cabillaud et d’églefin surgelés ne cesse d’étendre sa gamme et sa zone de chalandise. Le 1er septembre, il a racheté l’usine de Royal Greenland à Koszalin en Pologne pour gagner des compétences dans le traitement des poissons plats (carrelet, limande) et de nouvelles capacités dans les produits à valeur ajoutée. Espersen – 3 450 salariés dont 1050 pour la nouvelle usine - est un groupe verticalement intégré, du poisson entier au produit élaboré haut de gamme. À la faveur d’accords de pêche avec des Norvégiens, des Féringiens et des Russes, il est bien placé sur de nombreuses espèces : cabillaud, églefin, colin d’Alaska, colin (lieu). Il complète son sourcing avec l’élevage (saumon, panga, tilapia, crevettes).

Espersen France commercialise toute la gamme du groupe auprès d’une clientèle diversifiée : les industriels (blocs de 7,5 kg ou en portions), les centrales d’achat nationales ou régionales, la restauration commerciale (dont le leader mondial du fast food) et les GMS sous marque de distributeur.

La première transformation est assurée en Pologne et en Lituanie. Les produits élaborés, bâtonnets panés, fish&chips, burgers, poissons avec sauces, feuilletés familiaux ou individuels, sont fabriqués au Danemark, en Pologne et en Russie. « Cela représente au total 1 800 tonnes de produits finis commercialisés en France en 2016, dont une partie transite par le hub logistique de Boulogne, explique Bertrand Picard. Nous sommes au plus près de nos clients, en assurant des découpes spéciales de filet ou des recettes sur mesure qui répondent à leurs cahiers des charges. »

Benoît LOBEZ