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EN 2030, QUELS PRODUITS AQUATIQUES ?

La question est au cœur des journées d’échanges et d’information baptisées Aqui’days. Un événement boulonnais.

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Le développement de l'aquaculture, une piste d"innovation (crédit photo : B.L.)

 

Journées d’échanges et d’informations, avec des espaces réservés aux exposants de la filière et aux rendez-vous d’affaires, la première édition des Aqui’Days organisée à Boulogne-sur-Mer les 18 et 19 septembre par le pôle de compétitivité Aquimer est l’occasion de faire travailler ses neurones pour imaginer les produits aquatiques des prochaines décennies.

Le thème choisi pour la réflexion est justement la priorité du seul pôle entièrement dédié aux produits aquatiques : anticiper. L’économiste de l’OCDE Carl Christian Schmidt est là pour dresser le tableau : si la pêche sauvage est mondialement stable, la production et la consommation de produits aquatiques continuent à croître, notamment en Asie. Finalement, la pêche n’est qu’une activité maritime qui devra cohabiter avec d’autres en plein essor et « l’aquaculture est appelée à garder des gains de productivité positifs, même s’ils vont décroître ».

Justement, en Europe, « l’aquaculture devient un axe prioritaire de la Politique Commune des Pêches », rappelle Pierre Tribon, représentant de la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture. Et une part des 588 millions d’euros du FEAMP, Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, obtenus par la France peut aussi accompagner l’effort de recherche qui est consenti pour la sélection génétique et l’innovation dans le domaine de l’aquaculture.

Pour demain, les attentes ne sont pas uniquement « alimentaires ». Elles sont également liées à d’autres préoccupations : écologie, sécurité alimentaire, traçabilité. Professionnels de la filière, centres techniques et consommateurs sont là pour dessiner des solutions.

B.L. 

 

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