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Du poisson sans poisson pour séduire les végétariens

 

Nouveaux régimes alimentaires

15 % des Français pratiquent un régime alimentaire particulier. Les nouvelles tendances restreignant
les aliments d’origine animale sont en pleine croissance. Près de la moitié des vegans le sont depuis moins de six mois.

5 % pratiquent un régime végétarien.

4 % pratiquent un régime vegan.

4 % pratiquent un régime crudivore.

6 % pratiquent un régime flexitarien.

Source : Harris Interactive rapport 2017

 

Crevettes d’algues, thon à base de tomate ou encore poisson pané aux protéines végétales, de nombreuses initiatives commencent à émerger pour attirer les consommateurs végétariens. Selon une étude réalisée en 2016 par l’institut Harris Interactive, 5 % de la population française est végétarienne, et d’autres régimes, destinés à limiter les aliments à base d’animaux, apparaissent : vegan, crudivore, flexitarien…

Pour répondre à ces nouveaux modes d’alimentation, certaines entreprises innovent. C’est le cas de New Wave Foods, start-up californienne née en 2015, qui propose à ses clients des crevettes 100 % végétales. Aucune trace du crustacé dans cette recette à base de plantes et d’algues, mais le goût et la texture sont bien présents. Suivant la même optique, Ocean Hugger Foods a développé Ahimi, une alternative au thon élaborée à base de tomate et de sauce soja. Grâce à une méthode de cuisson sous vide, le produit possède la saveur et la texture du poisson. « Les six ingrédients utilisés dans la recette sont certifiés vegan, sans OGM et le produit est garanti sans additif ni conservateur », affirme le Pdg, David Benzaquen. En plus du thon, Ocean Hugger Foods travaille à l’élaboration de deux autres substituts au poisson : du saumon à base de carotte et de l’anguille à base d’aubergine.

Ces deux start-up, présentes uniquement aux États-Unis, envisagent de se lancer sur le marché européen courant 2018 et rejoindre Quorn. L’entreprise britannique propose des bâtonnets de poisson pané à base de protéines de champignons fibreux.

Reste à savoir dans quels rayons ou par quels circuits de distribution ces produits pourraient atteindre leur public qui ne fréquente a priori pas les rayons traiteur de la mer ou les espaces poissons panés du surgelé.

Guillaume JORIS

 

 

 

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