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Du poisson mieux valorisé grâce au chalutier du futur en Hauts-de-France

Tous les partenaires du programme Arpège le 16 décembre à Boulogne devant le chalutier qui répond aux attentes de son patron-pêcheur. (Crédit photo :B.L.)

 

Chiffres à l’appui, le patron-armateur du chalutier du futur Arpège, Alexis Hagneré, l’assure : depuis un an il a vendu sa pêche au prix moyen de 2,24 €/kg au lieu de 1,31 €/kg pour son second bateau, traditionnel celui-là, Le Précurseur. Réunis à Boulogne-sur-Mer le 16 décembre pour clôturer le programme Arpège, les partenaires du  projet ont rendu publiques les performances observées à bord du chalutier démonstrateur de 24 mètres durant ses 4 000 premières heures de mer. L’amélioration de la qualité de la pêche n’est pas le moindre des progrès observés, même si le patron et l’équipage se félicitent également de la réduction de 15 à 20 % de la consommation énergétique, du confort et de la sécurité à bord, et d’une meilleure sélectivité des espèces ciblées grâce à un sonar de détection d’iXBlue. « La conservation du poisson, assurée par un système de glace liquide associée à une réfrigération par air pulsé, explique l’architecte naval Vincent Seguin (Bureau Mauric), permet d’améliorer sa conservation et sa valorisation en criée. » La qualité est due aussi à la technique de pêche utilisée principalement par Alexis Hagneré : « la senne danoise, que l’on pratique de jour, affirme-t-il, nous apporte une indéniable valeur ajoutée par rapport au poisson pêché au chalut. » De fait, son encornet pêché en abondance en décembre s’est vendu à la criée de Boulogne à plus de 8 euros le kilo.

Benoît LOBEZ

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