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Delanchy investit gros à Boulogne

Brigitte Delanchy devant la maquette de sa future plate-forme présentée aux élus de la communauté d’agglomérations du Boulonnais, Jean-Loup Lesaffre et Frédéric Cuvillier, et au président de la Société des ports du détroit, Jean-Marc Puissesseau.

 

40
plates-formes
réfrigérées


Avec 3 000 salariés
et à 1 000 camions en France
(et en Italie), Delanchy est l’un des principaux transporteurs français de produits de la mer de l’Hexagone avec Stef Seafood.

 

Le groupe logistique Delanchy-Copromer annonce, par la voix de sa patronne Brigitte Delanchy, qu’il va investir plus de 7 M€ dans l’extension de sa plate-forme boulonnaise. D’ici à cinq ans, une cinquantaine de postes de préparateurs de commandes, de conducteurs et d’opératrices de saisie sera créée. Acteur majeur du transport des produits de la mer frais, la société, fondée par Joseph Delanchy en 1968, est présente depuis vingt ans à Capécure, où elle a racheté Copromer.

Brigitte Delanchy, après une rencontre avec les élus de la communauté d’agglomérations du Boulonnais lors du Seafood 2015, a signé le rachat de l’un des quatre bâtiments collectifs de marée, parallèle à celui qu’elle occupe déjà, pour le rénover et accueillir, dès la fin juillet 2016, un entrepôt de logistique de produits alimentaires frais et ultra-frais. Entre septembre et novembre, l’opération se poursuivra par la construction d’un nouveau bâtiment rattaché aux deux autres pour former un vaste ensemble en U d’une surface de 7 000 m² (contre 2 000 m² actuellement). « Capécure est une porte d’entrée pour toute l’Europe. Nous ne travaillons qu’en flux tendus et nous ne pouvons donc souffrir d’aucun retard », explique-t-elle.

Fort déjà de 220 collaborateurs (dont 100 préparateurs de commandes) et de 50 camions, le site boulonnais livre toute la France (pour 85 % de son activité) et les pays voisins. « Certains jours avant les fêtes de fin d’année, explique le responsable de la plate-forme, on peut traiter et expédier, grâce à nos 39 quais, jusqu’à 550 tonnes de produits en 24 heures. » Les quatre mareyeurs locataires d’une partie du bâtiment racheté pourront continuer à jouir de leurs cellules.

Benoît LOBEZ



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