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DAVIGEL S’ENGAGE AUX CÔTÉS DES PÊCHERIES

En signant un accord avec l’ONG américaine SFP, la filiale de Nestlé souhaite aider ses filières d’approvisionnements en produits de la mer « à devenir plus durables ».

Pour communiquer sur son engagement dans la pêche durable, Davigel a choisi la photo d’un chalutier hauturier. Une façon de ne stigmatiser personne a priori.

 

Davigel introduit, transforme et commercialise près de 25 000 tonnes de produits de la mer chaque année dans les différents circuits de la restauration française. Opérateur de poids, la filiale de Nestlé s’est « engagée depuis plusieurs années dans la préservation des ressources halieutiques », rappelle Laurent Forget, chef de groupe pour les produits bruts chez Davigel. Au cours des dernières années, le groupe a donc privilégié des filières d’approvisionnement certifiées MSC, ASC, BAP, Global Gap, Bio. « En 2009, 36 % de nos produits étaient écocertifiés. Fin 2013, c’est le cas de 69 % », chiffre le responsable.

Il reste aujourd’hui à gérer les tonnages issus de filières phare, comme celles du rouget barbet de Thaïlande, de la raie des USA, du cabillaud du Canada ou encore du merlu d’Argentine. En signant un partenariat avec SFP, Davigel s’engage à les aider à progresser, à améliorer leurs techniques de production pour leur permettre éventuellement d’entrer, à terme, dans une démarche de d’écocertification.

Mais qui est SFP ?

SFP ou Sustainable fisheries partnership, est une ONG américaine, qui s’est spécialisée dans les questions de pêche et d’aquaculture durable. À l’instar du WWF, son but n’est pas de certifier telle ou telle démarche, mais d’aider les différents pêcheurs ou aquaculteurs à créer des groupes de projets pour améliorer leur activité. Favoriser les rencontres entre les diverses parties prenantes – producteurs, transformateurs, etc.- exige du temps et de l’argent.

Pour 2014, Davigel devrait s’engager sur trois groupes projets. « Nous sommes en train de choisir les espèces. La priorité sera donnée à celles dont les volumes importés sont les plus importants », poursuit Laurent Forget. « À la fin des projets, certaines fermes ou certaines pêcheries s’engageront peut-être dans une démarche de certification. Mais si elles ne le font pas, nous disposerons au moins de plus d’éléments et d’informations sur des ressources pour lesquelles des données scientifiques n’existent pas toujours. » Ces recherches justifient des investissements financiers à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d’euros par projet.

 

C. ASTRUC

 

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