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Criée de Saint-Malo : Edeis développera les viviers

Jean-Baptiste Rible, le directeur du port de Saint-Malo, et Alexandre Lebrun, nouveau directeur d’exploitation, souhaitent notamment mieux valoriser l’araignée.

 

7 M
Le budget prévu
pour le chantier
de la criée.
24 h/24
Des équipements pourraient devenir accessibles en permanence.

 

 

« La criée doit redevenir pleinement fonctionnelle », commence Jean-Baptiste Rible, le directeur du port de Saint-Malo, passé de l’équipe de la CCI à celle d’Edeis, nouveau concessionnaire depuis le 1er janvier 2020. Un budget de 7 millions d’euros a été fixé pour un chantier – d’aménagement ou de remplacement des équipements en place – qui devrait aboutir dans les trois ans. « Et nous pouvons nous appuyer pour cela sur une équipe de jeunes patrons pêcheurs désireux de se réapproprier leur port et leur criée », apprécie Alexandre Lebrun, ancien directeur de la criée de Quiberon et nouveau directeur d’exploitation du port de Saint-Malo.

Concrètement, même si la phase de concertation avec les différents acteurs doit encore se poursuivre jusqu’à la fin du premier trimestre, Edeis souhaite valoriser l’araignée. « Qui sait que Saint-Malo est le premier port de débarque d’araignées au niveau européen ? », souligne Jean-Baptiste Rible.

Le développement de viviers, en partenariat avec la région Bretagne pour le circuit d’eau de mer, figure donc parmi les priorités du port. Le nouveau concessionnaire a également pris connaissance des réflexions en cours sur le décorticage industriel des araignées et soutient les tests lancés par l’armateur malouin Loïc Escoffier et l’entreprise Cinq Degrés Ouest.

Une réorganisation des ventes, à l’issue de la saison de coquilles Saint-Jacques, est également à l’étude. « Nous réfléchissons aussi à l’ouverture de certains équipements 24 heures sur 24 mais cela nécessite d’en évaluer la nécessité et de l’intégrer dans les travaux. Il ne s’agit pas de faire un trou dans un mur qui sera finalement démoli quelques mois plus tard lors de la rénovation des bâtiments », détaille Alexandre Lebrun.

Haude-Marie THOMAS

 

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