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Crevettes vannamei : l’œil sur l’Équateur

Jérome Nicol responsable des achats et des ventes chez Capitaine Houat
Jérome Nicol responsable des achats et des ventes chez Capitaine Houat (crédit photo : B.V.)

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« La crevette tropicale d’élevage destinée à la cuisson est un marché de volume absorbé à 20 % lors des fêtes de fin d’année. Par conséquent, la plupart des cuiseurs achètent à partir de septembre et octobre. Les prix peuvent se détendre ensuite. Sauf si les Chinois se positionnent rapidement en prévision de leur Nouvel an, fêté fin janvier. Comme ils sont moins présents cette année, les prix ont baissé en Équateur où la production est plutôt bonne », analyse Jérôme Nicol, responsable des achats et des ventes chez Capitaine Houat.

Malgré un fléchissement de son prix en dollars, la crevette équatorienne destinée à la cuisson pourrait rester relativement chère en 2015, en raison de la faiblesse de l’euro et en attendant la reprise de la production asiatique après les épizooties dans les élevages. Certaines craintes ont toutefois été levées avec la poursuite de l’accord commercial entre l’Équateur, premier fournisseur en France, et l’Union européenne. Les droits de douane minorés sont maintenus dans le cadre d’un contingent tarifaire réservé à la crevette de transformation. Malgré une demande espagnole, la crevette argentine Pleoticus mulleri ne rentre pas dans le contin gent, ce qui laisse davantage de place à la crevette de cuisson.

B.V.

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