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Collet, plats cuisinés de la mer… mais pas que…

David Courveaulle, directeur commercial du réseau grossistes et distributeurs, et Michael Bignon, directeur du site de Pornic.

 

L’histoire remonte à 1956, année au cours de laquelle le père de Laurent Collet ouvre sa poissonnerie à Pornic. En 1972, le fils reprend l’affaire, développe de nouveaux points de vente puis un atelier afin de les approvisionner en plats cuisinés de la mer, paella, choucroute ou lasagne.

Dans les année 80, les petits plats maison gagnent la confiance de la grande distribution locale et des grossistes du Min de Nantes. Et au début des années 2000, les ateliers Collet s’installent sur le site actuel de la ZAC de la Blavetière. « De 30 employés, nous sommes aujourd’hui passés à 110 personnes, note l’actuel directeur Michael Bignon, et nous sommes devenus multifilière. Les produits de la mer ne représentent plus que 10 % des volumes. Nos produits phares sont la paella et le couscous (60 % des volumes), mais nous disposons d’un catalogue d’une centaine de références. »

Le virage a été pris vers 2010, alors que la grande distribution rationalise le rayon trai teur. Les produits de la mer Collet passent dans le meuble LS du rayon marée, en frais préemballé. Et la maison fait parallèlement son entrée au traiteur à la coupe. En 2017, lors du départ de Laurent, l’entreprise ligérienne intègre le groupe toulousain Gozoki. Avec 4 500 tonnes de produits finis, Collet génère aujourd’hui 24 millions de traichiffre d’affaires. Au menu de la mer, ce sont les lasagnes (thon et saumon) qui occupent la première place avec 40 % des volumes. « Nous allons sortir une nouvelle recette de saumon/poivron/sauce blanche, indique David Courveaulle, directeur commercial du réseau grossistes et distributeurs. Nous sommes surtout engagés dans un nettoyage de nos fiches techniques pour tendre toujours plus vers le clean label. »

Les achats de produits de la mer, réalisés par la centrale d’achat du groupe (qui compte 11 entités), pèsent 460 tonnes à l’année, essentiellement crevettes, moules d’Irlande, encornets et poisson. « Malgré la pandémie, nous avons réalisé une progression de 7 % en chiffre d’affaires en 2020, précise Michael Bignon. Nous sommes présents dans toutes les enseignes et fournissons aussi la restauration collective avec deux marques : Ateliers Collet et Escale gourmande. » Le catalogue compte aussi les produits de certaines entreprises du groupe.

 

Collet a investi en 2016 pour automatiser ses fins de lignes et remet 3 millions d’euros sur la table pour améliorer ses process (cuisson et pasteurisation).


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