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Cap sur les coproduits

(Crédit photo : H.S.)

 

Valorisation
des coproduits :

la Coved de Mèze traite 8 000 t/an de déchets dont 5 000 de déchets coquilliers.

Recyfish :
500 t en 2017,

2 500 t/an d’ici 2019.

 

Le 1er juin à Sète, le laboratoire d’analyses AQMC a organisé une journée thématique autour de la qualité des produits de la pêche. Parmi les interventions, celle du directeur de l’usine Coved de traitement des déchets conchylicoles à Mèze. En partenariat avec le Comité régional conchylicole de Méditerranée et l’agglo de Thau, depuis mars, la Coved livre les déchets de moules et d'huîtres à GSM Granulats, à 13 km de l’usine. Cela participe à la reconstitution paysagère obligatoire de la carrière, en pleine garrigue. « Économie durable et économie circulaire font partie des grandes pistes de l’avenir de la filière des produits de la mer, souligne Laurence Deloffre, d'AQMC, organisatrice de cette journée. Les déchets, les coproduits, ont de l’avenir. »

 Si elle cite les réussites de Copalis, lié au port de pêche de Boulogne-sur-Mer, et d’Abyss’Ingredients en Bretagne, elle note qu’en Europe du Sud, en Méditerranée ou même du côté Atlantique, ces thèmes sont moins avancés. Les choses seraient-elles en train de changer ?

Le 25 avril, le logisticien Stef et la branche recyclage et gestion des déchets de Veolia Méditerranée ont annoncé le lancement de « Recyfish ». Un recyclage des caisses-palettes, qui, livrées pleines de poissons frais aux grossistes et GMS, repartent désormais chargées de coproduits vers Sète où l’usine Angibaud (groupe Veolia) les transforme en engrais. « Cosmétique, compléments alimentaires, applications animales, BTP…, la valorisation des coproduits marche très bien côté poissons, se félicite Laurence Deloffre. C’est en démarrage pour la conchyliculture. Récupération de la nacre, abris pour poissons, parcs et jardins : de nombreuses pistes sont à explorer. »

Hélène SCHEFFER


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