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Brexit : redistribution des espèces industrielles

Carte de la ZEE britannique.

En analysant l’impact du Brexit sur les quotas et les approvisionnements en pélagiques, le cabinet PwC Seafood de Bergen souligne deux points en préambule. Le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne a des conséquences imprévisibles. Mais un point est clair : les Britanniques insistent pour retrouver la maîtrise et le contrôle de leur zone économique exclusive.Ce postulat étant, PwC évalue ses effets sur les principales pêcheries exploitées par les pays concernés. Dans la mer du Nord, les captures de maquereau dans les ZEE britanniques et norvégiennes sont en grande partie réalisées par d’autres pays. En retenant le principe du « zonal attachment », les Britanniques pourraient doubler leur production actuelle.Pour le hareng, l’effet Brexit leur serait favorable car le Danemark, l’Allemagne et les Pays-Bas pêchent des volumes élevés dans les eaux britanniques. L’effet est neutre pour les Irlandais qui exploitent le hareng dans leur zone. Le Royaume-Uni serait globalement bénéficiaire sur la pêche de merlan bleu. Idem sur d’autres espèces industrielles comme le sprat ou le tacaud norvégien, que le Danemark capture en quantité dans les eaux britanniques.

 

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