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Brexit : la négociation en question

Le divorce entre le Royaume Uni et l’Union européenne alimente de nombreuses peurs dans la filière. De l’avis de beaucoup, il s’agit de négocier en rangs serrés dans l'Union, mais aussi entre maillons.

 

En coulisses du débat sur le Brexit, Sébastien Metz, cofondateur de Sakana Consultants, recommande de négocier avec l’ensemble de la filière et de ne surtout pas parler pêche et quotas sans évoquer le marché. « C’est le levier de l’UE : nous achetons tout ce qui a de la valeur et la Chine ne pourra jamais tout absorber au même niveau de rémunération. » Il souligne que si les pêcheurs britanniques sont pro-Brexit, la transformation, elle, craint la mise en place de barrières non tarifaires qui pourraient faire perdre du temps dans les flux logistiques tendus. Elle tremble aussi à l’idée de la mise en place de visas de travail pour les Européens : 37 % des employés de marée sont des Européens non britanniques.

Pour lui, c’est d’autant plus important que les pêcheurs britanniques pourront toujours aller chercher les quotas, notamment les 400 000 tonnes de pélagiques, « une pêche rentable ». « Jouer les quotas contre l’accès marché a fonctionné avec la Norvège », rappelle Torben Foss, directeur de PWC, présent aux Assises en visioconférence.. « L’UE s’est montré unie et déterminée ». La DPMA, le CNPMEM, comme les régions maritimes travaillent, à présenter une position commune à Michel Barnier, en charge des négociations. Cela prendra du temps.

 

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