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Bretagne : les huîtres d’Étel soignent leur image de marque

Jean Mahéo, président du syndicat ostréicole, est l’un des initiateurs de la marque locale qui ne comporte pas d’obligations particulières, excepté l’élevage dans la ria. (crédit photo : B.T.)

 

3 000 t d’huîtres /an produites
sur la ria d’Étel
par une centaine d’entreprises.
 

Ni trop iodée, ni trop douce, l’huître de la ria d’Étel bénéficie désormais d’une marque déposée à l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi). Le lancement officiel du logo « Huîtres et coquillages Breizh Ostréa de la ria d’Étel » a eu lieu le 7 décembre chez Stéphane Le Creff, ostréiculteur de Sainte-Hélène.

Dessiné par l’agence de communication Bleu B, de Dinan, le visuel associe la maison de l’île de Saint-Cado, le drapeau breton et des huîtres stylisées. Il est apparu à l’approche de Noël sur les bourriches d’huîtres commercialisées par les 40 producteurs adhérents au syndicat ostréicole de la ria d’Étel. « Nous avons également réalisé des banderoles pour la vente sur les marchés et placé des annonces publicitaires dans les quotidiens locaux », fait valoir Jean Mahéo, président du syndicat ostréicole de la ria d’Étel, qui est à l’initiative de cette démarche. Une manière pour les ostréiculteurs de la rivière de maintenir des prix qui se sont tassés, tout en faisant mieux connaître leur production qui compte également des coques, des palourdes, mais aussi des huîtres plates.

Sur les 2 500 hectares de la rivière, seulement 345 hectares sont exploités, une moitié de cette surface étant travaillée par une cinquantaine d’ostréiculteurs basés sur d’autres bassins de production (Arcachon, Marennes, Vendée). « Nous étions en recherche d’une meilleure reconnaissance, reprend Jean Mahéo. Nous ne voulions pas d’une appellation contrôlée ou d’un label de qualité. C’est beaucoup trop long à obtenir, trop contraignant et trop coûteux. » Les ostréiculteurs étellois envisagent aussi la mise en place d’un groupement d’expéditeurs, dont les bâtiments pourraient être installés à Locoal-Mendon.

Bertrand TARDIVEAU

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