Bretagne : anticiper les changements
La filière halieutique bretonne traverse une période de transformations telle qu’elle n’en a pas connu depuis près de 30 ans. Un cap difficile, mais aussi révélateur du meilleur qu’elle sait offrir.
Méventes, variations brutales des cours et des marchés de la consommation en réaction à la crise sanitaire du Covid-19, restriction des accès à la ressource avec l’entrée en vigueur du Brexit mais aussi déploiement galopant des énergies marines renouvelables sur les zones de pêche… C’est dire qu’il faut de la passion pour transcender les produits de la mer en Bretagne, où les treize!halles à marée représentent environ la moitié des apports de la pêche française, en volume comme en valeur. Déjà en proie à des difficultés structurelles, en panne d’attractivité, le mareyage traditionnel connaît une période éprouvante qui participe toutefois à sa réinvention.
« L’activité de nos entreprises n’a progressé ces dernières années qu’à la faveur de l’inflation sur la première mise en marché », reconnaît Jean-René Cadalen. Le gérant de Brest marée et président de l’Association bretonne des acheteurs produits de la pêche (Abapp) s’appuie sur une synthèse publiée dernièrement par la Banque de France pour l’Union du mareyage français (UMF).
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