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Bernadet veut repousser ses frontières

L’entreprise Bernadet est spécialisée dans les plats cuisinés surgelés à base de produits de la mer. (Crédit : L.Fa.

 

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Les circuits de distribution de l’entreprise qui vend en GMS, dans les freezer centers et via la livraison à domicile, et aussi en RHF et collectivités.


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Le nombre de salariés que compte l’entreprise.


2,8M€
Le chiffre d’affaires de l’entreprise en 2019.


 

Installée dans le sud des Landes, à Saint-Vincent-de-Tyrosse (Nouvelle-Aquitaine), l’entreprise Bernadet, spécialisée dans les plats cuisinés surgelés à base de produits de la mer, a le goût des recettes artisanales. Au milieu des brandades de morue, des gratins et des parmentiers, la marmite du pêcheur basque appelée ttoro et la bouillabaisse aux épices, sont les produits phare de ce positionnement. « Cette famille de soupes de poissons garnies est ce qui forge l’histoire de la société. C’est l’offre qui évolue le plus avec les tapas », indique Laurence Bernadet, gérante de l’entreprise créée en 1988 par son père, et dont elle a repris le flambeau avec ses sœurs, Nathalie et Marie.

Poursuivant le développement de l’activité de la PME familiale, Laurence Bernadet affiche une stratégie claire. Elle veut étendre la présence de la marque Bernadet hors de ses frontières régionales. Sur le secteur de la GMS, où l’entreprise réalise 45 % de son chiffre d’affaires, le passage obligé est « de gagner en visibilité, de se faire connaître des acheteurs nationaux », pointe-t-elle. Une grande enseigne de la distribution propose déjà la bouillabaisse lors d’opérations de promotion nationales, mais la marque est surtout présente dans le grand Sud-Ouest.

« Les entreprises de transformation comme la nôtre se heurtent souvent à une difficulté de légitimité quand il s’agit de trouver des marchés hors de nos régions, explique Laurence Bernadet. En ce qui nous concerne, on est estampillé Sud-Ouest. » La signature d’accords nationaux avec les GMS doit permettre de passer outre cet écueil. Quant à étendre son marché, l’entreprise vise aussi à se développer à l’export. Elle vient d’ailleurs d’ouvrir ce dossier avec les services de Team France export, qui regroupe CCI, Business France avec les régions et BPI France. « Notre outil de production actuel nous permet d’aller chercher 20 à 25 % d’activité supplémentaire », souligne Laurence Bernadet.

Loïc FABRÈGUES

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