Agroalimentaire breton : la mer loin derrière la terre
Le palmarès 2018-2019 publié par Bretagne Économique montre une nouvelle fois le dynamisme des industries agroalimentaires (IAA), en particulier à travers la politique d’investissement des entreprises. Si l’industrie du poisson s’inscrit dans le mouvement, elle reste minoritaire avec onze représentants dans le classement des 125 premières IAA bretonnes selon le chiffre d’affaires 2017. Classé 21e, Paulet Petit Navire (Thai Union Group, Thaïlande) est le numéro 1 des transformateurs de poisson avec 363 millions d’euros. Suit Capitaine Houat (Les Mousquetaires, France) avec 303,6 millions d’euros, devant Cité Marine (Nissui, Japon) qui atteint 250 millions. Sous la barre des 200 millions d’euros se succèdent MerAlliance (Thai Union Group), Compagnie française du thon océanique (Parlevliet & Van der Plas, Pays-Bas). Marine Harvest (Norvège), dont l’usine a été détruite à 95 % l’été dernier, dégageait 96 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017. Parmi ces cinq premières entreprises de produits de la mer, quatre sont entre les mains de capitaux étrangers. Lesquels disposent là d’un accès direct aux marchés français et européens. Sous les 100 millions d’euros figurent d’actives PME telles que Guyader, Tipiak plats cuisinés surgelés, et des filiales du groupe Intermarché : Moulin de la Marche et Capitaine Cook.
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